Cage d'amertumes

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La blonde qui est entrée juste avant lui est désormais juste à sa droite. Brièvement Wyat lui jette en coup d’œil assorti d'un sourire enjoué tout en se disant pour lui-même que jamais, ô grand jamais il ne tenterait d'amener une femme comme ça dans son lit. C'est pas qu'il trouve que la rustaude est laide car il a déjà tapé dans plus boudin que ça. Ce qui le dérange c'est qu'il sent très bien que la dame est plus costaude que lui. Et ça ça le dérange.

Fortuitement la bourine n'a pas l'air de s'intéresser à ses miches à lui mais à celle du proxénète. Voilà d'ailleurs qu'elle rejoint la conversation et invite le macro à cracher le morceau au sujet de cette malédiction qu'il évoque.

Tout en finissant une bouchée, Wyat réfléchit rapidement à la suite des évènements. Le patron va leur exposer un problème. Si ça lui chante pourquoi pas. Restes à savoir comment il va pouvoir tirer profit de la situation. Est-ce que cette étrangère pourrait lui être d'une quelconque utilité? Après avoir fait passer sa bouchée avec une gorgée de bière, il se décide à finir de pousser le patron à se mettre à table.

"Je s'rais pas vous dire avec exactitude. Deux ou trois jours. Pas plus."

"Mais vous avez l'air d'en savoir plus que moi et madame. Racontez nous donc ce que vous savez.", l'encourage-t-il

Ceci étant dit il porterait de nouveau sa bière à ses lèvres pour la finir d'une longue gorgée. Ce faisant il en profiterait pour observer ce qui se trouve derrière le comptoir. Y a-t-il une porte menant à une arrière salle? Peut-il apercevoir une quelconque trappe ou même une cache de là où il se trouve?

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'1D6' :

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Visiblement, la proposition n’avait guère stimulé l’attraction de la jeune femme bâtie comme une montagne … Le tenancier avait escompté sur le fait que leurs différences fassent poindre une once d’intérêt ou tout du moins de la curiosité. Lorsque la damoiselle fera remarquer qu’il ne resta plus qu’un seul jeu d’outils de disponible, le tenancier aura le réflexe de baisser les yeux sur son service trois pièces, l’air perplexe. L’ombre d’un instant, notre homme se demande s’il a bien compris ladite proposition fort peu ambiguë, puis doit faire face à ses propres craintes lorsqu’il en saisit la substance point subtile. Avec ce qu’il avait entendu, bien que l’idée le rende jouette, point question de risquer sa vie dans du batifolage musclé, aussi tentant soit-il. De son index légèrement pointé sur la trombine de sa cliente, ce dernier tente de faire descendre ce sourcil fort équivoque.

« Bien que vos charmes ne me laissent point indifférent, je me vois dans l’obligation de décliner votre offre gente Dame » Soupire-t-il presque à regret.

A peine a-t-il le temps de tailler le bout de gras avec l’homme à la chevelure flamboyante que l’excitée des braies s’en vient les rejoindre au comptoir. La Dame veut une bière, et elle l’aura ! Le propriétaire lui remplira la chopine autant qu’il peut pour une femme qui a si bon goût en matière d’hommes.

« Paraitrait qu’on serait l’engeance maudite de Seri … » Commence-t-il, claquant le godet sur la rugosité du bois dans un volettement de mousse.

« Pire que les morts j’sais pas … Toujours est-il que ceux qui s’épanchent du vice attrapent une drôle de malédiction … L’affliction s’étend avant que l’on ne passe de la vie à trépas … Puis qu’on se relève … D’aucuns disent que ce serait une punition de Seri sur son peuple de pêcheurs … D’autres que ce serait orchestré par le Sud pour nous affaiblir … Toujours est-il que c’est pas bon pour mon commerce … » Explique-t-il, une lueur d’inquiétude lui faisant légèrement trembler la lèvre inférieure.

Jëkenn quant à lui semble s’accommoder de son petit androgyne aux allures graciles. On ne crache pas dessus en ces temps de disettes … Faute de séduire la Damoiselle, le prostitué s’en reviendra auprès de son beau brun, ayant tendu l’oreille au comptoir au préalable. C’était toujours bon de s’informer des derniers racontars. Zahrrel ne s’offusque pas de ce regard curieux qui scrute la salle, habitué qu’il est à faire de même. On lui suggère de se servir ? L’esclave sexuel ne se fera guère prier et trempera délicatement ses lèvres harmonieuses dans le pourpre fleuri qui l’embaume.

« Mmmh … Visiblement, elle semble davantage attirée par le rustre que l’adonis … » S’amuse-t-il, enfouissant son nez dans sa chopine.

« Souhaiteriez-vous que je m’en aille quérir son envie quant à la magnificence d’une bête à trois dos ? » Demande-t-il, laissant son dos s’approprier ce dossier de chaise si accueillant.

Jambes croisées dans une positions légèrement féminine, ce dernier vient rabattre une mèche de cheveux derrière son oreille tandis que le bout de ses doigts libres vient titiller son verre gracilement.

« Eh bien … Il s’inquiète pour son commerce … Il y a des rumeurs au sujet d’une affliction qui se répandrait chez les adeptes de la luxure … Rien de plus que des bruits de couloirs … Il se moque pas mal du temps que cela prend pour conclure en vérité … Si j’ai grand peine à lui trouver qualités humaines, je dois reconnaitre que son amour du travail bien fait trouve grâce à mes yeux … » Minaude-t-il dans un mouvement d’épaule aguichant.

Le regard inquisiteur du rouquin lui, ne trouverait guère croustillant à se mettre sous la dent. Aucune trappes ni caches ne vient piquer son œil vif, tout au plus un bout de cuisine qui l'aguiche au derrière du comptoir.

Sujet: Re: Cage d'amertumes 06/09/20, 01:24 pm

Une donzelle qui reluque le gérant ? Un gérant angoissé par une étrange rumeur ?
L'image de la 'bête à trois dos' -qu'il a volontairement évité de nommer- lui fait pincer les lèvres. Entre celles de son obligé l'idée volant à ses oreilles ne lui semble pas très excitante. Ce serait... balayer son projet.
Roh pis merde, tiens.
"Humf." Sourit d'un souffle Jëkenn en penchant le nez sur son verre. "Probablement qu'un concurrent aura eu vent des superstitions de ton patron..." L'Ombre ferme un instant les yeux.
-
Jekënn se penche vers sa besace, en tire une baie de morelle-noire et la mâchonne d'un œil las.
"J'vais te dire... Plus que ton cul c'est celui qui se trouve derrière ce comptoir qu'y m'intéresse.

Voilà à quoi j'en suis réduit. Traquer de pauvres pécores dans leurs tavernes décrépite, à jouer les sauveurs de putains."
Son corps se déconnecte progressivement, la sensation de ses vêtements quitte ses chairs. Nulle friction, nul pincement, ne serait dès lors ressenti sur sa peau grisâtre, tant la Morelle Noire fait son effet.
L'homme se lève sans prendre en compte les éventuelles remarques du prostitué. Il se tient droit, tendu, et écarte les pans de tissu d'un air théâtral :

"Maudite soit cette ville ! Par la tentation de la chair, Seri nous poursuit ! Nous serons tous morts demain !"
Le regard levé au ciel il abaissera l'attention sur chacun, pointant d'un index accusateur la clientèle, les deux sangsues du comptoir et enfin, le gérant :
"Toi, toi, toi ! Et toi ! La malédiction s'abat sur l'adepte de la luxure ! Les sexes flétriront et tomberont ! Les yeux éclateront et les entrailles s'exposeront pas le fondement ! Les âmes s'envoleront vers la damnation, dévorées pour l'éternité dans l'abîme d'un puits sans fond ! Seri vous maudit pauvres fous !"
Son ton dramatique s'achève sur un regard fou, abaissant le front, cachant mal son sourire malsain tandis qu'il sert les poings.

Une bagarre, allé... Peu importe sa couverture, peu importe sa sortie, Jëkenn jette l'éponge sur son plan sans accrocs. Il veut de l'action et elle se fera dans la difficulté !

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Anti-douleur : 10rnds

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Ainsi, le gérant a décliné son offre. Est-elle surprise ? Non. Est-elle déçue ? Un peu. Mais il y a bien des choses à faire, et à défaut de sexe, il y a de l'alcool et des histoires ! Calée sur son tabouret, elle attrape sa chope, goûte un peu la mousse et attend la suite...

Quelle déception. Il n'y a rien. Face à deux clients, ce proxénète n'arrive même pas à conter le plus petit début d'une histoire. L'attention d'Hedda retombe comme un soufflé. Boire de la bière dans ces conditions ne la satisfait pas. Elle commence à se demander comment passer la soirée. Elle est repue, mais n'a pas envie de simplement aller se coucher... Elle pourrait se taper l'une des putes, après tout ? Elles ne sont pas solides, mais souvent agiles de leur langue. L'ennui pointe le bout de son nez quand...

Elle sursaute soudain au moment où l'autre abruti se met à gueuler. Elle se retourne, à la fois curieuse et sur ses gardes. Le mec qui était occupé à tripoter le gamin s'est levé pour entonner une ode à la gloire de la fin des temps voulue par Séri ? ... En quelques instants, Hedda comprend que ce n'est qu'un jeu, au petit sourire qui se tord sur ses lèvres. Elle ne sait pas quel but il poursuit, mais cela implique foutre le boxon. Serait-il comme elle, lassé par la tranquillité non pas relative mais complètement absolue des lieux ? De la fadeur sans égale de ce commerçant pitoyable ?

Jaugeant l'individu du regard, elle le juge dangereux, apte à frapper vite et précisément. Il ne brille sûrement pas par sa force brute en revanche. Elle ne distingue d’ailleurs pas d'armure digne de ce nom sur l'homme -mais elle ne les voit peut-être pas-. Selon elle, ce mec et elle-même sont les deux personnes les plus dangereuses de la salle. Il cherchait la merde et allait la provoquer. Elle voulait en profiter pour taper dans le tas. Voilà une soirée qui serait bien plus intéressante !

A la fin de sa tirade, elle décide de le tacler. "C'est pas parce que tu as une petite bite que tu dois le gueuler haut et fort !"

Et de lancer ignominieusement sa bière sur cet homme !

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Action 1 : Hedda attrape sa chope et balance le contenu sur Jekenn
Tentative : 1D10
DZone

Action 2 : Hedda dégaine sa hache
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Sa bière s'étale par terre dans un nuage de mousse, loin de sa cible. Elle s'en est même mise dessus... Qu'à cela ne tienne, elle empoigne sa hache, et cligne de l’œil vers le gaillard avec un grand sourire. S'il comprend qu'elle est de la partie, ils pourront commencer le massacre. Et s'il décide de l'attaquer elle pour se venger d'une mousse qui ne l'a pas effleuré... elle en fera son ptit déj'.

Compétences :

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Le membre 'Hedda Vidj' a effectué l'action suivante : Dés du destin

#1 '1D10' :
Cage d'amertumes - Page 2 3899351d10

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#2 'Zone d'attaque' :
Cage d'amertumes - Page 2 5944182310

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Wouhouhou! Que d'action d'un coup!

Un gars qui se met à beugler et à maudire la clientèle ça ça en jette! Qu'on aime ou qu'on aime pas, on y reste clairement pas indifférent. Déjà une choppe vole en direction de l'espèce d'hurluberlu. Bon d'accord le projectile manque sa cible mais l'intention est là. A défaut de pouvoir s'en taper un la rustaude a l'air dans les bonnes dispositions pour taper sur le bonhomme.

Deux personnes qui se mettent sur la tronche ça l'arrange carrément. Le temps que le patron intervienne il aurait peut-être le temps de passer derrière le comptoir discrètement pour chopper sa caisse et mettre les bouts.

Le problème avec ce plan c'est qu'il y aurait sans doute quelqu'un pour le voir. Il lui faut une diversion un peu plus efficace que ça. Et il a justement une idée.

D'un bond félin il monte sur le comptoir pour haranguer la clientèle et pointer Jekënn du doigts.

"C'mec là et le gigolo sont des espions Sudistes! La Garde offre cinquantes pièces d'or à quiconque en capture un!"

Si après ça, tout le monde ne se ruait pas sur le prostitué et son client il serait bon pour aller passer la soirée ailleurs. Il reste bien optimiste cependant, cent pièces d'or c'est une somme capable de faire faire n'importe quoi à beaucoup de mondes.

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